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La santé n’a pas de prix

Nous savons l'importance des inégalités territoriales

 

Notamment dans le domaine de la santé quand les habitants ne peuvent aller au vaccin, c’est le vaccin qui doit venir à eux.

 

Ainsi, la Maire de Notre Dame de Bondeville Myriam Mulot - vallee en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) et avec l’appui du SDIS 76, accueillait ce matin, dans sa commune, le Vaccinobus. Cela facilite l’égalité d’accès à la vaccination pour toutes et tous. La distribution des doses est libre à partir de 12 ans, sans rendez-vous, 1ère, 2nd ou 3ème dose, Bondevillais ou pas. Avec Agnès Agnes Largillet conseillère départementale du canton, nous avons pu constater le bon déroulé des opérations. J’ai d’ailleurs eu le plaisir d’échanger avec un habitant du quartier au sujet de ses motivations mais également avec un Marommais venu en voisin se faire vacciner.

 

Je tiens à saluer la communication réalisée autour de cette opération ainsi que la bonne organisation logistique mise en place. Grâce au travail de la municipalité et à sa collaboration avec les différents acteurs de ce dispositif, ce sont plusieurs personnes qui ont ainsi pu être vaccinées par des pompiers volontaires (médecin et infirmier). Merci pour leur engagement au service de la population et de la fraternité dont ils font preuve chaque jour. Ce mode d'information sanitaire et de vaccination itinérant représente un pas de plus vers le retour à une vie sociale plus normale.

En visite  au Centre Hospitalier de l'Austreberthe (CHA) avec Gregory Martin le nouveau directeur général de l'établissement, Emilie Jacob-Delescluse, présidente du conseil de surveillance et le docteur Bertrand Martin médecin de l'unité de soins longue durée nous avons pu évoquer les enjeux du Ségur de la santé et les besoins de l'hôpital au sortir de la crise sanitaire qui a mis à rude épreuve l'ensemble des professionnels. Le Centre hospitalier dispose notamment de 50 lits en service de soins et réadaptation (SSR), une Unité de soins longue durée (USLD) de 39 lits et un Ephad de 185 lits répartis sur 3 sites et développe un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Au total le centre emploie plus de 320 salariés. Je retiens de ce moment de discussion que si les quelques augmentations de salaires sont un premier pas, les professionnels ont surtout besoin d’avoir « plus de bras » pour rendre l’activité moins pénible.

A travers cette rencontre nous avons également pu évoquer l’avenir de ce centre hospitalier de proximité. Le vieillissement de la population impose d’organiser une prise en charge de qualité en proximité afin de garantir le bien vieillir. Il impose aussi de penser la fin de vie.

Le centre hospitalier de l’Austreberthe bien implanté à  Barentin est néanmoins face à un défi de taille pour construire son avenir, se réinventer en tenant compte des besoins et attentes de la population et conserver un rôle majeur pour le territoire. La volonté et les équipes sont là !

CH Barentin Lillebonne Ségur de la santé

A la suite de la fermeture du service d’urgence pendant une nuit au Centre Hospitalier Intercommunal Caux Vallée de Seine situé à Lillebonne, je me suis rendu dans les Centres Hospitaliers de Lillebonne et de l’Austreberthe à Barentin pour mieux comprendre l’origine des difficultés rencontrées.

Les postes de médecins proposés dans de nombreux hôpitaux comme à Lillebonne ou au Centre Hospitalier de Barentin ne sont malheureusement plus attractifs comparés aux rémunérations des missions d’intérim ou aux vacations de médecins urgentistes. Cette spirale des remplacements ou des intérims à répétition dans laquelle nous sommes entrés, renchérit fortement le coût global de fonctionnement de l'hôpital et menace l’organisation et la qualité de la prise en charge des patients aux urgences. 

 

Dans le cadre de l'examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale, j’ai défendu plusieurs propositions pour garantir à toutes et tous et dans tous les territoires l’accès à un système de santé de qualité.

Il s’agit d’organiser un débat national sur le financement pérenne de l’hôpital public, garantir un nombre de lits hospitaliers et de personnels de santé nécessaires à la prise en charge des malades, en lien avec les besoins en santé de la population. Il est temps de revaloriser l’ensemble des rémunérations des personnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social. Le Ségur de la santé a créé trop de disparités entre les différents acteurs du soin. 

Pour garantir la santé de tous, il convient de mettre en place une politique de lutte massive contre les déserts médicaux en invitant les nouveaux médecins à exercer au moins un jour par semaine dans les zones sous denses pendant les 5 années qui suivent leur diplôme et ainsi expérimenter un conventionnement territorialisé.

Proposition de loi d’urgence contre la désertification médicale

Face au problème structurel de désertification médicale, il est urgent de mieux organiser la répartition des praticiens sur le territoire. Notamment en conditionnant l’installation des nouveaux médecins généralistes en fonction de la démographie médicale.

C’est pourquoi, avec mon groupe à l’Assemblée nous avons défendu le 20 janvier une proposition de de loi visant à instaurer une obligation de présence en désert médical de trois ans pour les jeunes médecins. Cette mesure a reçu des soutiens sur tous les bancs de l’Assemblée nationale, dans tous les groupes, sauf celui de la majorité.

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