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Vote en 1ère lecture sur la proposition de loi pour mieux reconnaître et valoriser la profession d’infirmier

Nous venons de voter en 1ère lecture en séance ce lundi soir une proposition de loi pour mieux reconnaître et valoriser la profession d’infirmier.


Le métier d’infirmier est en souffrance, alors qu’il est essentiel pour faire face aux défis de notre système de santé. Avec la progression des déserts médicaux, la demande de soins médicaux se reporte sur le secteur paramédical et les infirmiers sont seuls pour y faire face. La population vieillit (15 millions de Français ont plus de 60 ans, ils seront 20 millions en 2030). Les affections longue durée se développent et nécessitent des soins infirmiers réguliers. Le taux d’encadrement des patients est faible : la France compte 12 infirmières pour 1 000 habitants, quand ce taux s’élève à 14 en Allemagne.


Le métier d’infirmier est peu reconnu et valorisé. Depuis quinze ans, les tarifs des actes n’ont pas été revalorisés ou ne l’ont été que très faiblement. Les infirmiers restent relativement mal rémunérés. C’est pourquoi, cette proposition de loi transpartisane permettra de mieux reconnaître et valoriser le métier.


L’article 1er prévoit des avancées et des clarifications bienvenues, en élargissant le champ des compétences des infirmiers, en leur permettant de prescrire davantage de produits de santé, en renforçant le rôle de l’infirmier dans la formation et en prévoyant une participation obligatoire à la permanence des soins.


L’article 2 facilite l’accès à la pratique avancée, qui concerne actuellement 2 300 infirmiers (sans abimer le statut des infirmiers spécialisés) à des nouveaux lieux d’exercice : au sein d’une équipe pluridisciplinaire d’un service départemental de protection maternelle et infantile (PMI), sous la coordination d’un médecin ; au sein d’une équipe pluridisciplinaire en santé scolaire ; au sein d’un service départemental de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou en établissement d’accueil du jeune enfant (crèches notamment), etc.


 Face aux besoins toujours plus croissants en soins infirmiers et au déficit de reconnaissance de ce métier de la première ligne, j’ai bien sûr, soutenu et voté ce texte qui devra maintenant recueillir l’accord des sénateurs.


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