Conférence Ambition France Transport

Pour améliorer nos mobilités collectives et individuelles, il faut faire plus de transports publics, plus de trains de fret, plus de camions électriques, plus de voies fluviales…

🇫🇷 La conférence Ambition France Transports lancée par le Gouvernement ce lundi 5 mai, est organisée sous forme de quatre ateliers, réunissant chacun entre 10 et 15 participants (élus, professionnels, économistes). L'un portera sur le financement des transports du quotidien et en particulier, les SERM (Services express régionaux métropolitains, les interconnexions métropolitaines annoncés en 2023). Un atelier concernera la mobilité routière et notamment, l'avenir des concessions autoroutières qui arrivent toutes à échéance entre 2031 et 2036, un autre pour le ferroviaire et un dernier atelier sur le fret (ferroviaire, fluvial et routier) dont le Gouvernement m’a confié le co-pilotage.

Rappelons que l'âge moyen du réseau ferroviaire français atteint près de 29 ans là où, en Allemagne, il est de 17 ans, et en Suisse, référence mondiale en la matière, 15 ans. La conférence doit rendre ses conclusions fin juillet, selon le Gouvernement.

Lors de cette conférence, une grande partie des débats tourneront notamment autour de l'avenir des concessions autoroutières qui réalisent 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Celles-ci, exploitées dans leur immense majorité par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis) arrivent à échéance entre 2031 et 2036. Doit-on conserver le modèle des concessions ? Passer à la gestion directe ? Financer leur entretien par le péage ou bien par l'impôt ? Et surtout, doit-on mettre la route à contribution pour financer le ferroviaire ?

Les développements des infrastructures ferroviaires n’ont pas profité de manière équitable à tous les territoires et dans nos villes moyennes, les dessertes ont eu tendance à se dégrader. Il faut regénérer le réseau. Pour le transport de marchandises, des progrès en matière de fret ferroviaire et fluvial doivent impérativement être faits. On en est encore loin, avec seulement 11 % du trafic. Les stratégies d’interconnexion avec les ports doivent être étudiées pour développer le fret massifié et pour le rendre moins polluant.

On le sait, la question des mobilités est au cœur de notre société et de notre quotidien (professionnel, scolaire, de loisirs…), elle doit être au cœur de la réflexion républicaine sur l’aménagement du territoire.

↪️ Je participerai très activement à ces réflexions dont les travaux devront être terminés avant la fin du mois de juillet 2025.