Audition de M. Langreney, ancien dirigeant d’assurance et co-auteur d’un rapport sur « l’assurabilité des risques climatiques »
- Gérard Leseul
- 12 mars
- 1 min de lecture
En cohérence avec la réflexion sur le réchauffement climatique évoquée très récemment à Jumiège, j’ai interrogé M. Langreney, ancien dirigeant d’assurance et co-auteur d’un rapport sur « l’assurabilité des risques climatiques » lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Le rapport présenté au printemps dernier formulait plusieurs recommandations, visant le rééquilibrage financier du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, le renforcement des efforts de prévention individuelle et collective face aux aléas climatiques et le maintien d’un système assurantiel protecteur, accessible et mutualisé.
La Seine a toujours été une richesse pour notre département mais les effets du changement climatique pour les activités riveraines (entreprise, habitation…) nous obligent à rappeler que ce territoire comme d’autres dans notre pays, sera de plus en plus soumis au risque d’inondation, au risque de glissement de terrain ou encore à des éboulements.
Face à cette situation, nous devons nous adapter pour faire face aux conséquences du changement climatique. Mais du point de vue assurantiel, si nous ne faisons rien, il est craindre que le marché concurrentiel vienne naturellement déterminer les zones d’habitabilité et d’activité économique dans un calcul du niveau de risque en fonction de sa localisation.
J’ai donc interrogé Thierry Langreney sur l’équilibre qu’il convient de trouver entre prise en charge collective d’un risque identifié et non-assurabilité d’un risque jugé trop important pour une prise en charge collective. Je l’ai interrogé sur les 3 mesures essentielles pour maintenir cette mutualisation entre assurés et entre assurances qui fait de notre système national un système globalement vertueux, pertinent et solidaire.
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