Avec l’ouverture de la campagne hiver des Restos du cœur c’est une nouvelle fois le visage de la grande pauvreté, dont de nombreuses familles monoparentales avec des bébés et des enfants, des personnes âgées, des étudiants, qui touche notre cœur.
En Seine-Maritime les Restos du coeur distribuent plus de 4,5 millions de repas par an pour accompagner près de 32000 personnes, cela se fait en complément des actions des autres associations.
Ces derniers jours j'ai évoqué le travail du Secours catholique, les collectes des Banques alimentaires et celles des Restos du coeur, j'aurai pu aussi évoquer le travail admirable du secours populaire ou celui d'Emmaüs au service des plus démunis.
Je parle de tous ces acteurs parce qu’ils révèlent les défaillances de notre société, parce qu’ils témoignent de la nécessaire solidarité nationale que nous devons mettre en place pour que chacun puisse avoir un toit et puisse manger.
C’est aujourd’hui le lancement de la 40ᵉ campagne des Restos du Cœur, une initiative essentielle pour soutenir les personnes en situation de précarité.
L’association, fondée par Coluche en 1985, s’adresse aux sans-abri, aux familles monoparentales, aux personnes âgées à faible revenu et aux jeunes adultes en difficulté. Cette initiative se voulait temporaire, or depuis sa création, le nombre de repas distribués a connu une augmentation très significative. De 8,5 millions de repas servis en 1985-1986, nous sommes passés à plus de 170 millions de repas distribués en 2022-2023.
Cette croissance témoigne malheureusement de l’importance croissante et de la nécessité de l’aide alimentaire en France.
Rendons hommage à Coluche, et à toutes les bonnes volontés mais pour que vive notre devise nationale "Liberté Egalité Fraternité" il faudrait réduire d'avantage les injustices, les disparités énormes de revenus, de retraites...
Nous avons besoin d'une société plus juste et qui permette de tendre la main à celui ou celle qui connaît un échec ou un accident de la vie. Nous avons besoin de justice, d'équité pour que chacun puisse vivre dignement de son travail et de sa retraite.
A l'heure où le Sénat examine les projets de loi de finances (Etat et sécurité sociale), je souhaite que le gouvernement entende nos demandes et reprennent nos amendements qui avaient amélioré le texte budgétaire initial en faveur d'une plus grande justice sociale et d’une plus grande protection de nos concitoyens les plus fragiles.
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