Les travaux pilotés par ma collègue socialiste Isabelle Santiago, qui avaient commencé le 30 avril dernier, ont été interrompus par la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin.
Quelques chiffres, pour résumer le débat :
400 000 enfants en danger en France.
38 milliards d’euros, de coût de la prise en charge en santé des traumatismes subis dans l’enfance.
20 ans d’espérance de vie en moins des jeunes de l’Aide sociale à l’enfance.
1 enfant sur 30 est victime des défaillances de l’ASE.
Nous avons approuvé hier, à l’unanimité, la relance de la commission d'enquête relative aux « manquements des politiques publiques de protection de l'enfance ». Les travaux porteront un enjeu de justice sociale et de dignité pour les dizaines de milliers d’enfants victimes des dysfonctionnements de l’ASE (aide sociale à l'enfance). Nous avons maintenant six mois pour produire un électrochoc et mettre l’État et les collectivités face à leurs responsabilités.
Cette commission d’enquête nationale dont j’avais déjà parlé au printemps dernier rejoint aussi notre vive inquiétude sur l’ASE en Seine-Maritime. Cette enquête sera très utilement complétée par la mission d’information et d’évaluation qui vient d’être décidée, sur proposition des groupes de gauche, au niveau départemental.

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