En vingt ans, le revenu annuel des 40 700 ménages les plus riches a plus que doublé, notamment grâce notamment aux dividendes et plus-values. Une croissance bien plus rapide que pour le reste de la population, relève une étude du ministère de l’économie (DGFIP).
Ces inégalités que la fiscalité n’arrive pas, jusqu’à présent, à corriger abiment notre société et notre cohésion sociale. La progressivité de l'impôt a perdu de sa force. Au cours de la vingtaine d’années étudiée, le taux d’imposition réel s’est alourdi pour les 50 % de Français les plus pauvres, de même que pour les 9,9 % les plus aisés. Pour les autres, il a au contraire baissé. C’est en particulier le cas pour les 0,1 % les plus riches, dont le taux d’imposition moyen a été ramené de 29,3 % à 25,7 %, souligne l’étude.
> Nous devons revoir la fiscalité du capital
> Nous devons retrouver solidarité et partage de la valeur créée en augmentant notamment le salaire minimum.
Vous pouvez consulter la note complète de la DGFIP en 1er commentaire.

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