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Le jour d’après

Photo du rédacteur: Gérard LeseulGérard Leseul

Au lendemain de la déclaration du Président de la République qui ne semble pas avoir pris la mesure de sa propre responsabilité dans la crise actuelle, et suite à la censure du Gouvernement de Michel Barnier, les représentants politiques ont été reçus à l’Elysée.


Les socialistes ont demandé au Président de respecter le résultat des élections législatives et se sont engagés clairement afin de permettre la nomination d'un Premier ministre de gauche et la gestion apaisée du pays.


En cohérence avec la composition actuelle de l'Assemblée nationale, et en responsabilité, nous proposons aux autres groupes ayant participé au front républicain représentés à l'Assemblée nationale la négociation d'un accord de non-censure. Sur la base d'une discussion qui pourrait être menée par un préfigurateur et de compromis mutuels, nous pourrions envisager les conditions d'une gouvernance minimale stable de notre pays.


Le Président ne peut chercher à conserver les leviers de gouvernement d’une majorité qu’il n’a pas. L’intérêt général et c'est le sens de notre proposition, vise à parvenir à un accord de non-censure à l'Assemblée nationale. Alors que le résultat des dernières élections législatives donne un avantage à la gauche arrivée en tête, il ne donne aucune majorité absolue et donc aucune assurance de pouvoir faire adopter le moindre texte législatif.


Il est de notre devoir de travailler à construire des compromis minimaux pour gouverner la France. Dans ce contexte singulier, ceux qui considèrent que la méthode pourrait être "tout le programme, rien que le programme", comme cela a d'ailleurs été fait par E. Macron en imposant la réforme des retraites, se trompent. Le vote populaire, nous impose de bâtir des compromis !


Avec de nombreux collègues de gauche, nous sommes prêts à travailler en ce sens avec l'ensemble des forces républicaines et démocrates de notre assemblée. Désormais et comme en juillet dernier le Président de la République et le bloc central doivent choisir s'ils veulent se mettre à nouveau dans les mains de l'extrême-droite ou s'ils veulent se tourner vers la Gauche.


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