En tant que membre et vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST) j’ai participé à l’assemblée générale de l’association internationale (EPTA) qui regroupe les « organismes-frères » de notre Office parlementaire français ce lundi à Oslo.
L’EPTA a pour but de promouvoir le développement et la mise en œuvre de l’évaluation scientifique et technologique dans les processus parlementaires en Europe.
Le thème principal de cette réunion était la mise en commun des approches, des interrogations et des limites de l’introduction de l’intelligence artificielle dans nos vies et nos politiques publiques. Une vingtaine de pays étaient représentés.
Au-delà des réels avantages et atouts de l’IA (aide à la décision, gain de temps et d’efficacité, accélération de la recherche…) de nombreux témoignages ont permis de rappeler les lignes rouges et les dangers qu’elle représente pour nos démocraties : risques de dépossession de la décision, de contrôle excessif, perte d’autonomie, risques d’abus de pouvoir et de captation des informations par quelques-uns (État ou puissances privées).
La vraie question est donc bien celle de la régulation de l’IA. Entre le modèle autoritaire de contrôle social chinois et le laisser-faire libéral américain, nous devons construire un modèle européen de régulation pour éviter les dérives.
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