Le discours de présentation de politique générale (DPG) de François Bayrou, nouveau premier ministre, a manqué de souffle, et a déçu tant sur le fond que sur la forme...
Les Français attendent des solutions concrètes pour faire face à leurs difficultés. Je vois comme vous sur le terrain, dans chaque rencontre, chaque échange, et j'entends la colère et la lassitude, les fins de mois difficiles, l'inflation galopante, les services publics qui s'éloignent, les défis climatiques qui s'accumulent...
Notre responsabilité collective est immense, et mon devoir envers vous l'est encore plus. Je refuse de céder au pessimisme, au néolibéralisme, aux inégalités ou à l'inaction. Et j'ai pris un engagement envers mes concitoyens : lutter contre les inégalités et répondre aux défis majeurs (emploi, industrialisation, souveraineté économique et agricole, solidarité, sécurité...) que traverse notre nation. Cela exige aujourd'hui la poursuite du dialogue et d'une négociation ferme avec un bloc macroniste qui reste trop souvent sourd aux attentes populaires.
Pour le moment le compte n’y est pas et nous attendons, de la part de F. Bayrou et du Gouvernement, de nombreuses clarifications et réponses formelles à nos demandes de justice fiscale, de renforcement de l'emploi dans les hôpitaux, de soutien au pouvoir d'achat et à l'activité économique notamment dans le domaine du logement...
Mais déjà grâce aux actions des élus socialistes, le dossier des retraites est réouvert dans le cadre du dialogue social avec l'ensemble des organisations syndicales (salariées et patronales). Une conférence sociale va s’ouvrir pour une période de 3 mois dès ce vendredi 17.
Dans une assemblée divisée, et comme nous l’avons fait avec les collègues de mon groupe dans les débats précédents, je continuerai, avec lucidité et détermination, à défendre des positions constructives sur les textes à venir : le budget de la sécurité sociale, le budget de l’État, la reconstruction de Mayotte, la loi agricole, la loi sur la fin de vie...
La démocratie doit gagner.
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