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Conférence organisée par La Fabrique de la Cité sur l’avenir de nos infrastructures de transport et leur financement

En France, les infrastructures de transport sont nombreuses, 11 000 Km d’autoroutes, 30 000 Km de voies ferrées par exemple, mais les besoins restent continus.


La transition écologique ne se fera pas sans une transformation des infrastructures de transport, d’énergie, d’eau et d’assainissement, de déchets ou des bâtiments publics, qui conditionne la décarbonation des usages, la résilience des territoires et la préservation de la biodiversité. Je suis intervenu ce mardi à une conférence organisée par La Fabrique de la Cité, sur l’avenir de nos infrastructures de transport et leur financement. Cette transformation requiert des investissements massifs à engager dans un délai très court – de plus de 35 Mds€ supplémentaires par an d’ici à 2030 hors adaptation.


Concernant le financement des infrastructures, nous sommes face à des choix politiques : soit on fait payer l’usager parce qu’on considère que la personne qui va utiliser l’infrastructure doit être au premier plan pour la financer, ou on considère qu’il faut solidariser un peu plus le coût et on est alors dans une logique de financement par l'impôt.


La mobilisation de fonds publics (sous la forme de subventions, d’aides fiscales, de garanties, d’avances remboursables, de prêts bonifiés ou de fonds propres) peut avoir un effet multiplicateur pour attirer des investisseurs privés dans des secteurs pas encore matures.


 Les mécanismes de financement des infrastructures de transport peuvent être variés (concession, partenariat public/privé, péages, emprunt…),

 mais la sphère publique doit rester fondamentalement au cœur du financement des infrastructures pour, en assurer le bon usage, la bonne régulation, la bonne finalité et respecter un bon aménagement du territoire.


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