top of page

Budget : des avancées, menacées de 49.3 !

Photo du rédacteur: Gérard LeseulGérard Leseul

Dernière mise à jour : 19 déc. 2024

Pierre Mendès France avait raison : « Les comptes en désordre sont la marque des nations qui s'abandonnent ». Nous refusons que les erreurs de ces dernières années soient payées par la casse des services publics, l'irresponsabilité écologique et par les plus modestes de nos concitoyens.


Dans la construction de son budget 2025, le Gouvernement a souhaité imposer une politique d’austérité brutale : 40 milliards d’euros de coupes budgétaires qui frapperont directement les plus fragiles. Cela inclut notamment une nouvelle hausse des taxes sur l’électricité, 3,8 milliards d’économies sur l’hôpital public, la suppression de 4 000 postes d’enseignants, et une réduction de 5 milliards des moyens alloués aux collectivités territoriales.


Et pourtant, le redressement des comptes de la Nation dans la justice demeure possible, y compris par une meilleure efficacité de la dépense publique !

Grâce à la mobilisation des députés de gauche en commission comme dans l’hémicycle, plusieurs mesures de justice sociale ont ainsi été adoptées pour protéger les classes populaires et les classes moyennes, mettre davantage à contribution les plus aisés, les très grandes entreprises et le monde financier, et lutter contre les fraudes et l'évasion fiscale.


Cette semaine, et encore aujourd’hui, nous avons poursuivi la bataille dans l’hémicycle. Nous avons obtenu de belles avancées sur la partie recettes (rétablissement progressif de la CVAE, contribution exceptionnelle sur les entreprises de fret maritime, rejet de l’alourdissement du malus pour les voitures essence et diesel…). Malheureusement la surtaxe temporaire des grandes entreprises a été supprimée par les voix de droite et d’extrême droite. L’ambiance des débats fut néanmoins assez surréaliste avec une forte absence et démobilisation des quelques élus macronistes qui attendent la fin des débats par application du 49.3 ou rejet total du texte ce qui équivaudrait à redonner totalement la main au gouvernement pour la transmission du texte initial au Sénat.


Cette séquence budgétaire oblige beaucoup de députés à renoncer à leurs réunions, rencontres, rendez-vous, manifestations de circonscription pour assurer une permanence à l ‘Assemblée nationale. Je reste pleinement mobilisé avec mes collègues, dans l’examen des textes budgétaires (Finances et Financement de la sécurité sociale qui commence lundi après-midi), pour porter de nouveau ces avancées, porter la voix des travailleurs, des retraités et des précaires, de ceux qui n'ont que leur travail pour vivre.


 Nous devons retrouver les équilibres budgétaires et les justes contributions fiscales pour protéger les investissements d'avenir, nos industries et financer la transition énergétique, la santé et la formation.


 L’examen de la partie recettes du projet de loi de finances reprendra les 4 et 5 novembre.



0 vue0 commentaire

Comments


bottom of page