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Beaucoup reste à faire contre les violences sexistes et sexuelles

Photo du rédacteur: Gérard LeseulGérard Leseul

Beaucoup a été fait pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes, mais malheureusement beaucoup reste à faire.Le délai de prescription des crimes sexuels commis sur mineurs a été allongé de 20 à 30 ans en 2018 .


La possibilité d’éviction de l’auteur de violences conjugales du domicile a été renforcé. Un bracelet anti-rapprochement a été créé. Il est impossible pour un adulte de se prévaloir du consentement d’un enfant mineur de moins de 15 ans. Mais il reste, à l’évidence beaucoup à faire car plus de 200 000 victimes de violences sexuelles et sexistes sont recensées chaque année et moins de 6% des victimes portent plainte. On assiste malheureusement à un taux de classement sans suite atteignant 94% pour les viols.


Or l’horreur est forte : toutes les 3 minutes un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle.Avec le vote d’une nouvelle loi sur les violences sexuelles et sexistes, ce mardi soir en 1ère lecture, nous avons renforcé l’attirail juridique qu’il conviendra encore d’améliorer lors de la navette parlementaire (passage au Sénat).


Ce fut aussi l’occasion de demander un renforcement des moyens financiers et humains : moyens dédiés à la formation des policiers et des gendarmes, moyens dédiés aux enquêtes et investigations, moyens dédiés à la justice évidemment, et des moyens dédiés à l’accompagnement des victimes.


Merci à ma collègue Colette Cap DeVielle d’avoir porté avec sérieux et gravité la parole des socialistes.


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